Phytopédiatrie

Alors que plusieurs croient que la flore si commune n’a d’autres valeurs que d’égayer le paysage, d’éclaircir les pâturages, d’offrir une thématique aux aquarellistes ! Il est là un grand tort que de ne point reconnaître l’IMMENSE potentiel des plantes, arbres et arbrisseaux comme arsenal thérapeutique. Les propriétés médicinales de maintes herbes ne sont plus à débattre, puisqu’utilisés depuis des siècles. Tel est le cas du Tilleul qui agit comme sédatif léger, connu et employé depuis longtemps par les mères dont les enfants sont moins enclin au sommeil que la majorité de leurs copains. Et que dire du Pissenlit, si chère à nos anciens qui n’ont pas attendus les nouvelles études scientifiques pour comprendre sa forte action diurétique et hépatique! 

D’autres, plutôt affiliés à la modernité, aux manipulations industrielles dites scientifiques, aux synthèses moléculaires en laboratoire, préféreront utiliser des médicaments issus de particules isolées, bien dosés et reconditionnés. En se sens, il est à savoir que la thérapeutique par plantes est en elle-même complète. Car ces  »simples » (plantes) n’ont de simple que le nom, puisqu’elles représentent au contraire un ensemble de composés chimiques naturels complexes, bien plus actifs que leurs molécules isolées. Elles, à qui on peut reprocher de n’exercer qu’une action partielle, incomplète et parfois très différente de celle que l’on obtiendrait avec la plante entière, telle qu’elle se retrouve à l’état naturel.