Phytopédiatrie

L’ENFANT, LE KIWI ET L’INSOMNIE ?

L’insomnie se caractérise par des troubles du sommeil, allant des difficultés d’endormissement aux nuits complètes sans sommeil, en passant par les réveils fréquents ou les levées matinales précoces. Dérangeante et incommodante par les répercutions diurnes qu’elle entraîne (fatigue, difficultés de concentration, irritabilité, négativisme, etc.), l’insomnie affecterait 1 adulte sur 3.

Les causes?  Rapidement, on pense au stress et aux mauvaises habitudes de vie (alcool, alimentation malsaine ou manque d’exercices). Toutefois, il est à savoir que plusieurs individus ont une bonne hygiène de vie et sont éprouvés par les troubles du sommeil.

Pourquoi?  Chez plusieurs d’entre elles, il s’agirait tout simplement d’un trop faible taux de sérotonine (5 Hydroxytryptamine), une hormone fabriquée à partir d’un acide aminé, le Tryptophane, qui agit comme neurotransmetteur dans le système nerveux central, participant principalement à la régulation du cycle circadien (jour-nuit). Nous savons que l’activité physique régulière ainsi que l’exposition à la lumière du jour entraîne une augmentation de la sécrétion de sérotonine dans l’organisme, mais pour une même vocation, il est aussi possible d’exploiter l’alimentation.

Certains aliments contiennent de la sérotonine, dont le KIWI.  Une équipe de chercheurs asiatiques ont mené, en 2011, une étude sur la consommation de kiwi et l’insomnie. Le protocole était simple ; manger 2 kiwis, une heure avant le coucher, sur une période de 4 semaines. L’étude rassemblait 24 participants dont 2 hommes et 22 femmes, âgés entre 20 et 55 ans. Les résultats furent probants! Ils révélaient que la consommation de kiwis avant le coucher permettait de réduire significativement le temps d’endormissement et d’augmenter la durée ainsi que l’efficacité du sommeil chez la majorité des sujets étudiés.

Maintenant, sachant que la sérotonine est un élément essentiel dans le développement et la maturation du cerveau de l’enfant, et impute les mêmes désordres que chez l’adulte si son dosage organique est trop faible, il est possible de se questionner à savoir si le kiwi ne serait pas un élément de solution à l’insomnie infantile, lorsque celle-ci n’est pas imputable à une pathologie spécifique ? 

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